épisode 19 du podcast
La semaine dernière, je me suis sentie submergée, étouffée. Comme cela ne m’étais pas arrivée depuis bien longtemps. La vague de notifications m’a semblé si intense, si incohérente. J’ai pris le temps, un instant, de fermer less yeux, juste pour respirer. Histoire de « check with myself », comme j’aime bien le dire. J’ai réouvert les yeux après quelques respirations, puis j’ai à nouveau ouvert Instagram, WhatsApp, Messenger, Facebook. Mais cette fois-ci, calmement. Avec recul. Avec l’idée que je ne devais rien à personne. Avec l’idée que personne ne me regardait lire et ne pas répondre. Avec l’idée simple que ce téléphone n’était qu’un écran, parfois un peu fourbe, un peu manipulateur. Mais que ce n’était, foncièrement, qu’un téléphone. Un objet électronique, mon objet électronique, dont je suis le seul maitre. Mais un objet, qui mine de rien, me permet de garder le contact avec les gens que j’aime et de partager ma passion pour créer un monde plus doux et plus beau. Je dépends donc, en quelque sorte, de lui. Et je m’en sens encore plus dépendante depuis que je vis sur un autre continent.
J’ai donc, comme je vous l’expliquais, réouvert mes réseaux sociaux, en leur portant un nouveau regard. J’ai pris un instant pour regarder mes notifications. Je savais déjà ce que j’y cherchais. Il ne m’a fallu que quelques minutes pour me rendre compte que je n’avais pas répondu au message de mess parents depuis 3 jours, que je ne les avais pas appelé pour prendre de leur nouvelles depuis + d’1 semaine, que j’avais 3 conversations vocales en attente en provenance de 3 de mes meilleures amies, que je n’avais pas envoyé un mail à mes grand-parents depuis près de 2 semaines. Et que, malgré tout, j’avais pris le temps de répondre à tous les messages privés et commentaires que j’avais reçu sur ces différentes plateformes, au cours des 24 dernières heures.
Ce constat ne me convenait pas. « Tu reproduis la même vie que tu menais avant ton départ pour le Sri Lanka.»
Ce constat, ne me convenait pas.
Alors j’ai pris une feuille de papier, et j’y ai tracé un trait de haut en bas pour y dessiner deux colonnes. En haut de la première colonne, j’y ai inscrit : Mes projets. En haut de la seconde colonne, j’y ai inscrit : Ceux que j’aime & qui m’aime. Dans la première colonne, j’ai listé par ordre de mes priorités, les projets que je souhaitais mettre en place. Dans la seconde colonne, j’ai listé les noms de mes amis et ceux de ma famille. Je sais, en particulier pour la seconde colonne, cela peut vous sembler un peu stupide. Le fait est que, lorsque l’on est pris dans le flow de la vie, on oublie. On s’oublie. Ces projets qui ont de l’importance pour nous, ces personnes qui traversent les années avec nous. Ces projets qui ont nous permettent de nous épanouir, de grandir, ces personnes qui sont disponibles dans les mauvais moments. Bêtement, on oublie. On veut faire plaisir à tout le monde, on veut se rendre disponible pour tout le monde. Et, inconsciemment, on met, et on se met, de côté. Comme si nos priorités n’en étaient brusquement plus. On gaspille notre temps, mais surtout notre énergie, dans des actes du quotidiens qui, en apparence nous semblent minimes et anodins, mais qui, petit à petit, finissent par prendre beaucoup trop de place dans notre vie. Tellement de place, que lorsque l’on finit ENFIN par parvenir à lever la tête, on se rend compte que l’on a pas répondu à ses parents depuis 3 jours, que l’on a toujours pass écouté les messages vocaux de ses meilleurs amis, que l’on a pas pris de nouvelles de ses grand parents depuis des semaines. Que les projets que l’on a envie de faire fleurir dans les prochains mois, n’ont pas avancé à la vitesse qu’ils le devraient. Que l’on peine à raccourcir la liste de notre to-do du bonheur. Et, malgré tout cela, on se sent vidé, épuisé, impuissante. Parfois même un peu nulle.
Brahmacharya fait référence au quatrième des Yamas. Traditionnellement, ce terme fait/faisait référence à la conservation de son énergie sexuelle, dans le but de l’utiliser pour avancer dans son chemin d’éveil spirituel. En réalité, cette définition est un peu réduite, pour ne pas dire un peu erronée. Le mot Brahmacharya signifie en effet littéralement « Attitude » ou « comportement », menant à Brahman. Dans la tradition hindouiste, le dieu Brahman est considéré comme le maitre de la création; donc en d’autres mot le terme Brahmacharya correspond à l’attitude que l’on va adopter dans le but de créer : il fait référence à l’utilisation juste et efficace de notre énergie intérieure. Dans cette démarche, on se concentre donc sur la manière dont on utilise notre énergie au quotidien, et vers l’accomplissement de quels actes nous la dirigeons.
Pratiquer Brahmacharya consiste finalement à choisir ce vers quoi l’on va choisir de diriger notre énergie, de sorte à ce qu’elle nous permette d’atteindre notre force toute puissante et de devenir la meilleure version de nous même De la même manière que je l’ai fait avec mes deux colonnes, je vous invite à résonner avec ce concept et à vous poser les bonnes questions : vers quoi, vers qui, je dirige mon énergie ? Est-ce que j’ai tendance à m’inquiéter pour des choses qui n’en valent pas la peine ? Est-ce que j’essaye de contenter les autres avant de me contenter moi même ? Est-ce que j’essaye d’impressionner mon entourage ? Ou même de paraitre toujours plus forte, plus fine, plus belle ? Suis-je à la recherche de plaisirs extérieurs ? Vous savez, ceux dont je parlais dans l’épisode sur le contentement… cette nouvelle voiture, ce nouveau vêtement, ce nouveau job … Si vous avez répondu OUI ne serait-ce qu’une fois à l’une de ces questions, vous n’utilisez alors pas 100% de votre énergie de la meilleure des manières. Par meilleure des manières, j’entends celle qui vous permettra de devenir la meilleure version de vous même. En fonction des saisons, en fonction de notre mental, peut-être, si vous êtes une femme, de votre cycle hormonal, votre niveau d’énergie ne sera pas constamment le même. Il fluctue, et c’est tout à fait normal. Mais d’où l’importance, justement, d’être à l’écoute de soi et de pratiquer, au même titre que Brahmacharya, le principe d’Ahimsa envers soi : pratiquer l’amour et le respect de soi. En étant profondément connecté à nos niveaux d’énergie, et à ce dont on a besoin sur une période définie, on est alors bien plus en mesure de répartir notre énergie dans des directions optimales, qui nous permettront d’être plus équilibré et heureux. Pour celles et ceux qui m’écoute et qui pratique déjà le yoga, même de façon irrégulière, vous serez d’accord avec moi pour dire que l’on se sent globalement tellement mieux après un cours de yoga. Mentalement, nerveusement, physiquement. Pourquoi ? Simplement parce que lorsque l’on pratique le yoga, notre attention, et donc notre énergie, est dirigée vers un point unique : soi. Le mouvement de son corps, la qualité de son souffle. Toute l’énergie que l’on crée sur son tapis est directement envoyée vers sa pratique. De la même manière, lorsque l’on prend un cours, il y aura toujours plusieurs variations proposées d’une même posture. Souvent même l’option de faire une pause, dans la posture de l’enfant.
En tant que professeure de yoga, je fais de mon possible pour faire comprendre à mes élèves que la posture de l’enfant est une option tout autant valable que la posture du handstand. Un yogi avancé, ce n’est pas un yogi qui va se pousser toujours plus jusqu’à s’épuiser. Un yogi avancé, c’est celui qui va être capable d’écouter son corps, de checker son niveau d’énergie, et de choisir l’option qui correspondra à ce que son corps lui demande à l’instant T de la pratique. Une fois sa pratique terminée, on se sent incroyablement accompli, et donc incroyablement relaxé, apaisé, léger.
Il y a dans notre société actuelle, ce besoin d’être, parfois juste de paraitre, incroyablement occupé. Plus on a de notifications, plus on a de mails et de messages en attente, plus belle l’image que l’on rendra de nous sera. Et plus notre égo en sera flatté. Dans notre société, et potentiellement encore plus en France, si l’on est pas occupé, c’est que quelque chose cloche chez nous. Un exemple qui devrait parlé à beaucoup, et que j’ai moi même vécu et observé : le dernier qui quittera le bureau chaque jour, sera celui qui aura le plus travaillé, et qui par définition, aura le mieux travaillé. La qualité du travail ne se résume alors plus à l’efficacité ni à la productivité réelle, mais bien au temps de travail perçu. Vous imaginez la quantité d’heure et donc d’énergie gaspillées, juste pour « paraitre » ? De même que remplir son emploi du temps autant que possible, aussi bien pro que perso, renvoie une image positive, cela n’a que pour conséquence la sensation d’étouffer, de s’épuiser. Et de ne plus profiter.
Le principe de Brahmacharya nous encourage donc à checker avec soi chaque jour son niveau d’énergie, pour prendre en compte celui du moment, et ainsi déterminer si une tache aura tendance à nous tirer vers le haut ou bien vers le bas.
Alors n’hésitez pas, dès que vous sentirez que tout va un peu trop vite, à prendre un moment pour presser le bouton pause, pour checker avec vous même. Et simplement, pour respirer et trouver la paix intérieure. Cette capacité que vous trouverez à ralentir vous permettra non seulement de faire une pause physique, mais aussi de porter un regard objectif sur la manière dont vous aurez distribué votre énergie au cours de la journée. Peu importe ce que vous faites pendant votre journée : prenez en simplement conscience, soyez conscient de la manière dont vous les faites, et SURTOUT, de l’impact que cela a sur vous. De cette manière seulement vous pourrez commencer à construire la vie qui servira le mieux votre santé et votre équilibre.
La pratique régulière du yoga vous aidera à développer cette meilleure clarté d’esprit et ainsi faire des choix qui iront dans le sens de VOTRE bien être intérieur.
Ecoutez vous corps, et demandez-vous vers quoi vous envoyez votre énergie : ce « quoi » vous tire t il vers le haut, ou vers le bas ?
Ecoutez vous corps, et laissez votre pratique du yoga vous guider dans votre quotidien.
Adeline
L.automne va être la saison pour lire ton blog à l’aise je le découvre pas trop ainsi qd il va faire mauvais un bon plaid , une bonne tisane ,tes ebook , la lecture de ton blog sa sera parfait . Basta la chaleur on ado ner lol ,parcontre tu ne parle casiment pas de ta marque Wilo je trouve . Je l.ai découvert y’a pas si lit et l’on va s’offrir avec ma meilleur amie le sac à dos camel il est trop beau .il fait tout en un . Je l’ai découvert par azure en mettant marine chpn sur Google pour ton blog puis y’a d’autres recherches qui apparaisse j’étais là hooo ben sa alors . Donc prochain achat sac à dos camel .il fera l’Asie avc moi plus tard❤️❤️❤️🤗🥰🥰. Bisous ça diminue pour les ebook .on tient plus hien !!!!bisous lol .adeline